410 – L’histoire qu’on aime oublier

Nous l’avons vu au moment de l’adoption du nouveau programme d’histoire et éducation à la citoyenneté pour le second cycle du secondaire, il est des disciplines d’enseignement susceptibles d’attiser l’intérêt bruyant des idéologues. Les spécialistes de l’enseignement de l’histoire ont reçu d’un œil favorable ce programme. Ce sont les professeurs d’histoire à l’Université qui ont élevé la voix, ou alors des « observateurs intéressés ». L’évènement a permis de mesurer que pour des motifs politiques, partisans même, beaucoup entendent mobiliser l’histoire. Dans cet exercice, on apprend bien vite, au bruit de vociférations, ce qu’un crédo autorise à dire, ou oblige à cacher. Mais le roman ne permet-il pas de passer outre à ces interdits ?