L’utilisation des technologies d’aide en contexte d’écriture par des élèves dyslexiques-dysorthographiques de niveau secondaire : un gage de qualité?

Au cours des dernières années, bon nombre de travaux ont montré que l’éducation des élèves en difficulté d’apprentissage en classe ordinaire sans la moindre adaptation de celle-ci n’est pas efficace. En réponse à l’augmentation considérable de diagnostics de troubles spécifiques d’apprentissage, les technologies de l’information et de la communication et, plus particulièrement, les technologies d’aide, font leur entrée en milieu scolaire. Par ailleurs, la recherche sur les nouvelles technologies dans la didactique a démontré que les résultats scolaires des élèves ayant des troubles d’apprentissage ne dépendent pas seulement de la présence ou de l’absence de la technologie, mais surtout de la façon dont celle-ci est utilisée. Dans cet ordre d’idées, nous présentons, dans cet atelier, les résultats d’une étude qualitative menée dans le cadre d’un projet de maitrise. Plus précisément, nous dressons un portrait de l’utilisation que font des élèves dyslexiques-dysorthographiques du premier cycle du secondaire des technologies d’aide mises à leur disposition en contexte d’écriture. Nous nous intéressons plus particulièrement aux effets de cette utilisation sur la qualité des textes qu’ils produisent. Nos résultats nous amènent à nous questionner, d’une part, sur les apports et les limites des technologies d’aide en contexte d’écriture et, d’autre part, sur la question de l’accompagnement des élèves.